Alixia Plubeau - Les symptômes traités par la chiropraxie - Dijon (21000)

Notre rachis, ou colonne vertébrale, est composé de 24 vertèbres : 7 vertèbres cervicales, 12 vertèbres thoraciques et 5 vertèbres lombaires. Il repose sur le bassin composé du sacrum et des ailes iliaques situées de chaque côté. Entre chaque vertèbre se trouvent des disques intervertébraux servant de coussinet ou amortisseur. Notre colonne vertébrale protège la moelle épinière d’où sortent des nerfs latéralement et reliés à l’ensemble du corps pour un échange d’informations. Lorsque nous parlons de lombalgies, nous parlons alors de douleurs situées dans le bas du dos. Leurs causes peuvent être multiples, et bien que douloureux, ces symptômes sont rarement graves. En général, ces douleurs interviennent de façon fortuite ou suite à un mauvais mouvement. En chiropraxie, nous considérons que toute douleur n’est pas le fruit du hasard. Le corps nous envoie un signal d’alarme pour indiquer qu’il n’arrive plus à s’adapter face aux différents stress.

Souvent des personnes viennent me voir pour me dire qu’elles se sont coincé le bas du dos juste en se baissant. Bien que ce mouvement ait déjà été répété des centaines fois auparavant, à un instant T, le corps n’est plus en capacité d’adaptation face à ce « faux mouvement ». L’histoire de la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Ces douleurs peuvent être aiguës (d’une durée de moins d’un mois), subaiguës (entre 1 mois et 3 mois), chroniques (plus de 3 mois). Elles sont très souvent récurrentes. En effet, il n’est pas rare que celles-ci reviennent et que la durée des crises s’allonge.

Il existe différents types de lésions entraînant des douleurs lombaires :

Régulièrement, les personnes lombalgiques prennent des anti-inflammatoires et/ou attendent que les douleurs passent. Mais la prise d’anti-inflammatoires est contre-productive lors de l’apparition d’une douleur. Une étude récente montre qu’une prise d’anti-inflammatoires peut soulager à court terme mais prolonge la durée de la douleur à long terme. L’inflammation que le corps produit a une raison d’être et venir gêner ce processus naturel se révèle contre-productif à long terme.

Dans tous les cas, lorsqu’une douleur de type lombalgie survient, consulter un chiropracteur est fortement recommandé. Par sa formation poussée et son expérience clinique, votre chiropracteur saura faire une analyse complète et trouver la solution la plus adaptée. Grâce à ses ajustements, le chiropracteur redonne une meilleure mobilité articulaire, soulage les compressions discales, relâche les contractions musculaires ce qui permet une communication optimale au niveau du système nerveux. Il a été montré qu’un suivi chiropratique permet de soulager les lombalgies mais surtout de diminuer les fréquences d’apparition, l’intensité ainsi que la durée des crises.

Des conseils généraux peuvent être aussi donnés afin de potentialiser les effets des ajustements. En séance, j’insiste beaucoup sur l’importance du gainage et d’un maintien optimal de la ceinture lombaire. Ainsi, je conseille de créer une petite routine d’exercices, d’étirements et de gainage à faire matin ou soir (par exemple, lorsque vous portez des charges, plier les genoux et porter ces charges proches de vous afin de ne pas créer de pressions anormales sur votre colonne. Si vous êtes assis régulièrement dans la journée, vous pouvez vous assoir sur un ballon de gym ou adopter un léger soutien lombaire afin d’éviter des positions avachies pouvant se révéler délétères pour votre dos et vos disques).

Les cervicalgies concernent toutes douleurs se situant au niveau de la nuque, de la base du crâne à la racine des épaules, irradiant ou non dans l’épaule ou le bras. On distingue deux grands types de cervicalgies : la cervicalgie commune et la cervicalgie secondaire ou symptomatique. Cette dernière est causée par une pathologie structurelle majeure à l’origine du symptôme (fracture, infection, tumeur, etc.). Elle nécessite alors une prise en charge médicale. À l’inverse, les cervicalgies communes ne trouvent pas leur cause dans une pathologie structurelle majeure.

Nous trouvons différents types de pathologies au niveau du rachis cervical :

Plus de 67% de la population souffre d’un épisode douloureux cervical au cours de sa vie. Il est déclenché par une mauvaise position de sommeil (entrainant un torticolis par exemple), du stress, de la fatigue, des mauvaises positions maintenues (devant les écrans par exemple) ou encore des antécédents de traumatisme.

Ces cervicalgies peuvent également entraîner des maux de tête dans le cas des cervicalgies de tension. Ces maux de tête arrivent très souvent chez les personnes travaillant sur les ordinateurs ou soumises au stress. Les muscles du cou et des épaules sont en tension pendant de longues périodes impliquant des tensions et des douleurs au niveau du crâne.

Certaines cervicalgies peuvent également être à l’origine d’irradiations vers les omoplates ou dans les bras. Lorsque les cervicalgies entraînent des irradiations dans les bras avec des pertes de force ou de sensibilité associées, des imageries sont nécessaires afin de s’assurer qu’il n’existe pas de conflit disco-radiculaire (hernie discale venant comprimer le nerf).

Lors d’un épisode douloureux cervical, consulter votre chiropracteur est fortement recommandé. Grâce à une anamnèse complète et des évaluations orthopédiques, posturales, neurologiques, il pourra soit vous prendre en charge soit vous référer vers un médecin ou des imageries.

La chiropraxie est une solution aussi bien curative que préventive pour les cervicalgies. Grâce à des ajustements, des mobilisations et des conseils, votre chiropracteur possède différents outils afin de vous soulager et vous accompagner. Les techniques utilisées permettent de redonner de la mobilité, de réduire les tensions musculaires, de soulager la douleur et de surcroît, permettre la restitution d’une bonne communication au niveau du système nerveux.

Suite à un traumatisme, si vous ne pouvez plus tourner la tête, prenez rendez-vous avec votre médecin au plus vite. De même, si vous avez des douleurs cervicales intenses et survenues de manière brutale avec ou sans notion de traumatisme, associées à des maux de tête intenses ou des vomissements ou troubles de la vision, consultez votre médecin au plus vite.

En cas de douleur, n’hésitez pas à appeler votre chiropracteur à Dijon qui saura vous poser les questions pertinentes par téléphone afin de déterminer la démarche à suivre.

Les nerfs provenant des basses lombaires et du sacrum se rejoignent pour former le nerf sciatique descendant jusqu’au pied. Il s’agit du plus gros et du plus long nerf que nous possédons. Il véhicule des informations motrices et sensitives de toute la partie arrière de la jambe et d’une bonne partie de la face avant. 

Il nous est facile de comprendre que ce nerf peut rencontrer des obstacles, des tensions, des compressions depuis son origine jusqu’à ses terminaisons. Lorsqu’il est coincé, il peut s'ensuivre des douleurs de type engourdissements, décharges électriques, voire même des pertes de sensibilité ou des faiblesses musculaires. Très souvent, nous parlons de sciatique lorsque la cause de la lésion est avérée tandis que nous parlons de sciatalgie lorsqu’il y a une douleur de type sciatique mais dont nous ne connaissons pas (encore) la cause. Ainsi la sciatalgie est un symptôme et non une pathologie.

Une sciatalgie peut arriver de manière insidieuse et fait souvent suite à de nombreux épisodes de douleurs lombaires / lombalgies. Il se peut que vous ressentiez des douleurs dans l’arrière de la cuisse, ne diffusant pas en dessous du genou ou des douleurs dans l’aine sans pour autant souffrir d’un pincement du nerf sciatique. En effet, lorsqu’un disque est lésé que ce soit de manière minime par une entorse discale ou de manière plus importante par une hernie discale, il se peut qu’il envoie des douleurs à l’arrière de la cuisse même sans compression nerveuse.

En réalité, dans le cas d’une sciatique avérée, il s’agit surtout de la présence ou non d’une inflammation au niveau de la racine nerveuse qui entrainera une compression douloureuse. Il existe des compressions non douloureuses ou asymtomatiques. 

Les douleurs sont souvent ressenties lors des changements de positon et peuvent s’amplifier à l’effort, lors de la toux ou d’éternuements.

La compression nerveuse peut avoir différentes origines : 

Si celle-ci ne fait pas suite à un traumatisme, ou n’est pas accompagnée de fièvre, d’une perte de poids ou tout autre symptôme inexpliqué, les imageries ne sont pas spécialement indiquées. De la même façon qu’il existe des compressions nerveuses asymptomatiques, il peut exister des sciatalgies sans compression nerveuse. 

Lors d’une étude, des IRM lombaires ont été effectuées sur des personnes asymptomatiques (= sans symptômes). Les résultats montrent la présence d’une hernie discale chez 36% d’entre elles, une sténose canalaire (rétrécissement du canal lombaire) chez 21% et des discopathies dégénératives (disque abimé, perdant son hydratation et donc sa fonction d’amortisseur) chez plus de 90% des patients. Pourtant, aucun d’eux ne présente de douleur ! 

Ainsi lors de l’apparition d’une sciatalgie, votre chiropracteur réalisera différents examens afin de déterminer les mouvements et ajustements les plus adaptés pour vous soulager.

Les origines des sciatalgies étant nombreuses, il n’existe pas un exercice miracle pour vous apaiser. Il convient de consulter rapidement afin de freiner l’inflammation. Prendre des anti-inflammatoires peut vous être indiqué mais les recherches ne montrent pas une efficacité supérieure à un placebo dans le cas de sciatique. Ainsi restez actifs et consultez un chiropracteur.

La céphalée de tension survient majoritairement de manière épisodique (plus de 70%) et touche 3% des adultes de manière chronique (plus de 15 jours par mois). Les symptômes sont souvent décrits comme « avoir la tête dans un étau », une pression en forme de bandeau autour de la tête, pouvant irradier jusqu’au crâne de manière bilatérale et dans la nuque. Elle peut être accompagnée de contractures musculaires dans le cou. Mais contrairement à la migraine, la céphalée de tension n’est pas accompagnée de vomissements ou de nausées.

Elle augmente avec le stress et la fatigue, ce qui explique qu’elle soit plus souvent ressentie le soir. La faim, le maintien d’une position inconfortable ou d’une mauvaise posture peuvent également être à l’origine de son apparition. Dans certains cas, il existe des antécédents de trauma plus ou moins anciens comme le coup du lapin, pouvant être à l’origine de son apparition.

La migraine quant à elle touche 2 fois plus les femmes que les hommes en raison des influences hormonales. Elle est souvent unilatérale (d’un seul côté) mais peut changer de côté selon les crises. La migraine est régulièrement pulsatile (impression de sentir son pouls dans la tête) et augmentée par les efforts physiques. Les crises peuvent être accompagnées de nausées, de sensibilité à la lumière, au son et parfois aux odeurs.

Les céphalées cervicogéniques prennent leur origine au niveau des cervicales dû majoritairement à une mauvaise fonction articulaire. Les migraines quant à elles, sont majoritairement d’origine neurovasculaire. Ainsi elles seront provoquées ou aggravées à la palpation des structures cervicales et également par des mouvements cervicaux pouvant être altérés. Généralement, ces douleurs sont purement unilatérales, avec une irradiation en hémicasque vers les tempes. Elles ne sont pas pulsatiles contrairement à la migraine. 

Lors de votre séance chez le chiropracteur, celui-ci cherchera à identifier les habitudes de vies pouvant être des facteurs déclenchants à vos crises. 

Après une anamnèse permettant d’éliminer les contre-indications, votre chiropracteur réalisera examens et analyses afin de déterminer le type de maux de tête dont vous souffrez. Il pourra ensuite mettre en place le traitement adapté.

D’après une étude de 2019, les ajustements et mobilisations réalisés par le chiropracteur sont une solution thérapeutique efficace pour traiter les céphalées de tension et plus généralement les maux de tête d’origine cervicale. Pour les migraines, des prémices d’études montrent que les ajustements chiropratiques permettent de limiter la durée des migraines ainsi que leur intensité. Les ajustements améliorent presque instantanément les maux de tête d’origine cervicale et soulagent plus durablement les céphalées de tension que les médicaments régulièrement prescrits d’après une étude des chercheurs du Duke University Evidence-Based Practice Center. Des conseils nutritionnels, des exercices posturaux, des adaptations de la position de travail ou encore des techniques de relaxation peuvent également vous être recommandés en fonction de vos besoins. 

Il existe également des facteurs de risque pouvant augmenter les « chances » de développer une tendinopathie : 

Dans un premier temps, je conseille de mettre de la glace pendant 10 à 20 min sur la zone douloureuse plusieurs fois par jour. Ceci permettra de contrôler l’inflammation sans l’empêcher mais modèlera la douleur. 

Vous pouvez également mettre l’articulation au repos. Dans les cas les plus récents et bénins, un repos de quelques jours à quelques semaines peut suffire à la cicatrisation de la lésion. 

L’utilisation d’anti-inflammatoires surtout dans les débuts de la tendinite n’est pas recommandée, car cela ne permettra pas la guérison du tendon à moyen et long terme. Également, des recherches sur l’utilisation d’anti-inflammatoires pour des douleurs récentes, montrent qu’ils prolongent la douleur à long terme.

La chiropraxie aide beaucoup sur les tendinites. En redonnant de la mobilité à l’articulation et en rétablissant des mouvements optimaux sur l’ensemble des articulations adjacentes, les muscles pourront s’activer normalement. Votre chiropracteur vous prodiguera également des conseils posturaux ou sur votre hygiène de vie afin de réduire le risque d’apparition ou de chronicité de la tendinite. 

Je conseille aussi régulièrement d’avoir une approche pluridisciplinaire dans le cas des tendinites notamment en étant suivi en kinésithérapie en parallèle. Une rééducation appropriée permettra de renforcer les muscles atteints, soulager l’inflammation et prévenir la récidive.